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Page:Bulletin de la Société des sciences et arts du Beaujolais - 10e année - 1909.pdf/7

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de villefranche

de Villefranche, en même temps qu’ils établissaient un règlement à l’usage des possesseurs de cet emploi. Ces derniers, entre autres obligations concernant plus spécialement l’entretien de l’église et de son mobilier, étaient tenus « totes festes dobles acostumées, de soner deux tens, ayder à sonner la grosse cloche, et, les sandos de caresme jusqu’à la Saint Jehan, soner mydi à ladite grosse cloche. — Item, doit venir à soner les clars totesfois que li temps est mal disposés ». Les luminiers enfin, étaient détenteurs de la clef du clocher et un sonneur leur était adjoint dans leur service.

Il semble qu’il y ait eu dès l’origine plusieurs cloches au clocher, malgré que les documents et les inventaires passent sous silence leur nombre, ne s’occupant que de la grosse cloche. Celle-ci fut réparée vers 1420, ainsi que le constate Jean Mathe dit Valichon dans son rendement de compte aux échevins, du 4 février 12,3, pour les cinq années précédentes : « payé à Périon le serrailleur et maistre maréchal pour repareiller la grosse cloche de ladite ville et le bateau d’icelle, 80 livres tournois ».

En 1439, nouvelles réparations, mais cette fois aux quatre cloches.

L’année suivante, 1440, les consuls Jean Chalendat, Philibert Sotison, Jacqueminde Montceaux et Antoine Peyret firent transporter « au clochier de la ville pour y rendre pendans les deux cloches de l’esglise de la Magdeleyne », par Sandrin Rabaud, chappuys, et ce pour le prix de deux florins.

Un compte de Bergier, pleige de Gramelle, fermier de l’impôt du huitième du vin pour l’année 1413, nous apprend qu’une des cloches était dénommée cloche d’Auvergne. Bergier paya à Estienne Chatillon