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tris et les demoiselles Sainvat. M. J. B. a eu la bonne fortune d’obtenir communication des papiers personnels conservés par tes descendants actuels des deux sœurs il a pu, de la sorte, ruiner quelques légendes et faire plusieurs mises au point utiles. Il faut souhaiter que d’autres érudits nous donnent des vies, non romancées, de ces comédiens de jadis et qu’ils trouvent un concours aussi libéral auprès des héritiers de leurs héros.

MÉLANGES LIONEL DE LA’LAURENCIE (Paris, E. Droz.’ 1931, 295 p. gr. in-8°). Ces mélanges contiennent les articles suivants qui intéressent l’histoire du théâtre ou sont dus à la plume de nos confrères Henry PRUNIERES Les Musiciens du Cardinal A. Barberini. Deux registres de la Computeria del C. Antonio Barberini, aux Archives du Vatican, renferment de nombreux comptes relatifs au Teatro de Quattro Fontane (décors, machines, etc.). M. H. P., qui a pu seulement « procéder par coups de sonde et un peu au hasard souhaite qu’un dépouillement méthodique soit entrepris.

Carl Allan MoBERC Essais J’opera en Suède sous Charles .XV/. En 1637, la danse française fait son apparition à la cour de Suède avec le maître de ballets, Antoine de Beautieu en 1652, les Français sont remplacés par des Italiens. puis par des Hollandais entre 1660 et 1670, des Allemands en )684 et 1690. En 1699, l’influence française reprend le dessus avec la troupe de Rosidor dont les meilleurs éléments restent à Stocholm jusqu’en )7Q6. C’est à cette troupe qu’ont appartenu sans doute les nombreuses partitions d’origine française que possèdent les bibliothèques suédoises. L’étude de l’influence exercée en Suède par t’Opéra français mériterait d’être poursuivie. A. GASTOUÉ Notes sur les manuscrits de M. A. Charpentier. Ce vieux maître français a été le collaborateur de Molière la Bibliothèque nationale conserve la musique manuscrite destinée au Malade imaginaire, au Sicilien, à la Comtesse d’Escarbagnas, au Mariage forcé. La musique du Malade se présente en « deux ou trois états, retouchés, perfectionnés,augmentés qui mériteraient une étude.

H. BÉDARRIDA L’Opéra italien jugé par un amateur /ranfQt’s en ~7~6.Cet amateur, qui signe simplement D. serait M. de Villeneuve, à qui Barbier attribue la Lettre sur le Méchanisme de l’Opéra italien (Naples? et Paris, 1756, in-12). I! fait de curieuses comparaisons entre les publics, tes acteurs, l’enseignement musical, tes conceptions esthétiques d’Italie et de France. Tout en accordant aux Italiens la supériorité de la musi-