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XV

Le sieur Hébrard m’a envoyé. Messieurs, différents mémoires pour se plaindre d’un traité qu’il a fait avec la demoiselle Mercier, et pour être autorisé à faire représenter l’opéra à Marseille jusqu’aux fêtes de Pâques prochaines à l’exclusion de la troupe de cette directrice. Sur le compte que j’en ai rendu au Roi, Sa Majesté a jugé qu’il peut, s’il le trouve à propos, se pourvoir sur ces demandes en la manière accoutumée et elle m’a chargé de vous écrire de l’en faire avertir. Je suis. Messieurs, votre très humble serviteur, FLORENTIN.

Versailles, le 3 septembre 1758.

Messieurs les Échevins de Marseille. (GG 20) orig.) XVI

Enregistration d’une requête et ordonnance, au bas portant règlement pour les pensionnaires de l’opéra du sieur Hébrard, directeur. A Messieurs les Lieutenants Généraux de Police, Supplie humblement le sieur François Hébrard, directeur de l’Académie Royale de Musique actuellement à Marseille. Remontre que dans l’objet d’amuser avec satisfaction le public de Marseille il avait fait les plus grands efforts pour former son académie. Le suppliant n’a cessé de travailler pour aller à cet objet il a eu cependant le désagrément en quelques occasions de n’être pas secondé. Le suppliant actuellement malade et ne pouvant veiller au bon ordre qui doit régner dans son académie, craint le mécontentement du Public, pour prévenir cet inconvénient il a besoin de votre autorité et de votre justice sur divers points qui intéressent l’ordre qui doit régner dans l’académie et encore pour mettre en règle ses pensionnaires avec ceux qui leur ont fait crédit et, en conséquence, il désirerait qu’il fût statué sur les points ci-après

)° A ce qu’il soit fait par vous, Messieurs, ordonnance aux pensionnaires chantants de se trouver aux répétitions à l’heure qui leur sera indiquée par le maître de musique sans pouvoir y manquer sous quelque prétexte que ce soit.

° H sera pareillement ordonné aux pensionnaires dansants de se trouver aux répétitions à l’heure qui leur sera indiquée par le maître de ballet sans pouvoir y manquer.

° Que les pensionnaires seront tenus de remettre dans cinq jours pour tout délai entre les mains de telle personne qu’il vous plaira com-