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mettre un état en règle de ce qu’ils doivent à Marseille lequel sera arrêté avec leurs créanciers.
° Qu’il sera défendu aux pensionnaires et autres personnes d’aller aux comptes du sieur Degtand, caissier, et de le troubler dans ses opérations auxquelles il assistera, néanmoins, tel pensionnaire qu’il vous plaira commettre pour faire état des recettes et voir la distribution de leur produit.
° H sera défendu aux pensionnaires dansants et chantants de troubler les répétitions et de s’en absenter.
C’est pour pourvoir à tout ce que dessus que le suppliant. a recours à votre justice.
février 1759.
(Suit l’approbation par les Échevins.)
(FF Registre de la Police. 1766. folio )62.) NOTRE BIBLIOTHÈQUE
Elle vient, pour la première fois, de s enrichir d’un volume consacré au moyen âge et c’est un volume d’importance, le premier d’un ouvrage qui doit en comprendre trois (1). Ce beau travail a son histoire, qui nous inspire quelque fierté sans doute, mais quelque amertume aussi. H y a sept ou huit ans, un libraire italien découvre dans la bibliothèque d’un historien norentin un recueil formé au début du XVt~ siècle, par le libraire parisien Jehan Trepperel (mort en 1611) ce recueil, conservé dans sa reliure originale, contient seize soties, dont quatorze inédites sept moralités, dont cinq inédites deux sermons joyeux, dont un inédit sans compter un dialogue, une bergerie politique, une revue de collège, genre presque inconnu. Ce curieux monument de notre vieux théâtre est offert à nos grandes bibliothèques. qui refusent de l’acquérir. Était-il si difficile d’apprendre, et de juges qualifiés, quelle précieuse trouvaille c’était là ? Elle nous aurait échappé sans retour, si M’ Droz (1) Eugénie Droz, élève diplômée de l’École pratique des Hautes Études, docteur ès lettres. Le Recueil Trepperel, t Les Sotties (Bibliothèque de la Société des Historiens du Théâtre, VIII). Un vol. in-8° de Lxxv-395 p., avec 34 reproductions. Paris, E. Droz, 1935.
