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Les « Fe~M de Thalie », opéra-ballet de Jean-Joseph Mouret (texte de Lafont), se composent de cinq entrées qui s’intitulent successivement » La Fille, la Veuve, la Femme, la Critique, et la Pro~enca/e,’ cette cinquième entrée fut ajoutée seulement en 1722. L’œuvre connut le succès le plus éclatant jusqu’à la fin du XV! siècle. Elle peut être considérée comme représentant le début de l’opéra-comique en France, car ce fut la première fois que l’Académie Royale de Musique admit un opéra dont le texte empruntait des sujets d’un comique réaliste. Les acteurs principaux, lors de la première représentation, dimanche 19 août 1714, étaient les D"~ Antier, Poussin, Heuzé, Journet; les S*~ Thévenard, Dun, Mantienne, Cochereau chefs du ballet les S" Dumoulin et Biondy.
e reprise (25 juin !722). Presque tous les mêmes acteurs et danseurs qu’à la création M"~ Erremans jouait Thalie, et M"~ Tulou, Isabelle dans l’entrée de la Veuve Coquette, substituée à celle de la Veuve en 1715. Le 17 septembre 1722, création d’une nouvelle entrée la Provençale, acteurs les Dues Julie, Minier les S" Mantienne, Tribou, Murayre. Cette entrée connut la plus grande vogue et resta au répertoire plus longtemps que les précédentes. Elle fut parodiée par Favart, pour les Italiens, sous le titre de La Fille mal gardée ou le P~ant amoureux. 3e reprise (2 juin 1735). Nouveaux acteurs les D~ Petitpas, Fel, Pélissier, Bourbonnais les S" Chassé, Person, Jelyotte, Cuvillier ballet les S~ Dupré et Dumoulin, et Mlle Saiïé dans la Provençale. 4e reprise (29 juin t745). Acteurs principaux les Dlles Fel, Bourbonnais, Romainville, Chevalier et Metz les S~ Chassé, Person, Jelyotte, Le Page, Cuvillier, Poirier ballet M"~ Camargo dans la Veuve Coquette et la Provençale.
NOTES ET DOCUMENTS
LES « FESTES DE THALIE »
Mue Renée Viollier, membre de la Société française de Musicologie, a bien voulu nous communiquer la note suivante, résumant la communication qu’elle a faite à cette société, le 19 mars dernier, salle des Quatuors de la maison Gaveau. Nos confrères sentiront certainement le prix de cette confraternelle iibératite, dont nous remercions bien sincèrement l’auteur.
