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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/200

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à Caen par Harcourt, les Moutiers, Laise, Étavent, etc. ; le 10, de Caen, se rendre à Lisieux, en passant par Cambremer ou par Pont-l’Èvêque ; et le 12, séance de clôture à Lisieux.

Le 5 septembre, la Société géologique se réunit à neuf heures et demie du matin chez M. Eudes Deslongchamps, D. C. S., professeur d’histoire naturelle à la Faculté des sciences de Caen, afin d’examiner sa belle collection. Elle voit avec intérêt les nombreuses coquilles fossiles recueillies par ce savant ; les débris de crocodiles qu’il a dégagés de leur gangue calcaire, et au sujet desquels il a composé un ouvrage encore inédit, dont quelques parties ont été communiquées à M. Geoffroy-Saint-Hilaire ; et toutes les autres richesses que renferme ce cabinet.

À onze heures et demie, la Société se transporte au Musée d’histoire naturelle de la ville de Caen, où s’étaient rendus d’avance M. de Magneville, directeur-fondateur de l’établissement, et M. Chauvin, qui en est le conservateur. MM. de Touchet, le docteur Le Sauvage, de Caumont, Deslongchamps, Busnel, comte de Beaurepaire, et Castel, membres de la Société linnéenne, accompagnent la Société géologique.

Elle examine surtout la collection des roches du département du Calvados et du département de la Manche, la nombreuse série de coquilles vivantes et de coquilles fossiles que possède l’établissement, les curieux débris de crocodiles restaurés par M. Deslongchamps, la belle collection de poissons formée par M. Chauvin, la précieuse collection de polypiers provenue du cabinet de feu le professeur Lamoureux ; enfin elle jette aussi un coup d’œil sur les minéraux, sur les mammifères, les oiseaux, etc. etc.

Après avoir passé près de trois heures au Musée de la ville, la Société exprime ses remerciemens à MM. de Magneville et Chauvin, et les complimente sur l’ordre parfait qui règne dans toutes les parties du Musée.

Le temps ne permet pas de visiter les cabinets de fossiles de MM. Tesson et Vautier.

À six heures et demie du soir, la Société géologique et la