Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/437

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« M. de Razoumowski entre dans beaucoup de détails sur les variétés du granite, et sur leur décomposition singulière. Par suite de cette action lente, les roches prennent diverses teintes ; leurs élémens changent d’aspect et de nature, le feldspath devient stéatiteux (Mont Galgenberg).

« La décomposition est plus marquée près des sources chaudes, et elle attaque des rochers entiers qui ont alors l’air d’être pourris (Mont Galgenberg).

« Dans le rocher Bernard, il y a des grenats dans le granite.

« M. de Razoumowski donne le nom de Carlsbadite à la pâte d’une brèche renfermant des fragmens de jaspe qui forme des filons dans le granite terreux du Mont Galgenberg. Vis-à-vis de cette montagne, sur la rive opposée du Tepel, le granite est schorlifêre.

« Les granites de la vallée de Tepel abondent en filons de porphyre, de jaspe et de pétrosilex. Il y en a surtout sur les rives gauche de la rivière, et vers l’extrémité de la vallée.

« Le porphyre est en partie quarzifère, et l’on voit un bel exemple de trois ou quatre filons dans le rocher au-dessus de la fontaine appelée Theresienbrunn.

« Les filons siliceux varient depuis l’épaisseur de quelques lignes jusqu’à celle de quelques pouces. Dans la partie supérieure du rocher Bernard il y a même un filon de silex de 15 pieds de puissance.

« L’auteur décrit la montagne phonolitique appelée Engelberg, à trois quarts de lieue au S.-E. de Carlsbadd ; il fait des observations sur la texture grenue, et sur l’indication en miniature d’une structure prismée dans le phonolite. Au pied de la montagne, il y a des pegmatites et des granites à oxide rouge, et probablement de l’Eisenchrom.

« L’auteur passe à la description d’une brèche siliceuse à fragmens de granite, de silex, de pétrosilex et de jaspe ; cette roche renfermant des pyrites, et en partie pyriteuse, se trouve au pied du château de Carlsbad. Cette roche, qu’on ne peut plus voir en place, est couverte de pisolithes, et paraît avoir été travaillée par des actions ignées, ou soumise à une grande chaleur.

« Peut-être une masse énorme d’eau thermale s’est fait jour bien anciennement à travers des fentes des rochers du Hirschsprung, et a tout entraîné devant elle.

« M. de Razoumowski pense que les eaux se sont chargées de parties calcaires et ferrugineuses en traversant les granites.

« L’auteur parle des grès tertiaires sur la rive gauche de l’Eger,