Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/45

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coquillier du mont Haunsberg, le pendant du Krensenberg. Dans un tableau il oppose son classement à ceux proposés par MM. Bronn, Murchison et par moi. (Jahrb. f. Miner., 1833, cah. 1, p. 1, avec une jolie coupe coloriée.)

M. Keferstein a fait paraître ses idées sur les particularités des rapports géologiques du système des Alpes. Il y admet dans les dépôts neptuniens cinq groupes, celui du killas ou de la grauwacke et des schistes, celui des calcaires, y compris le grès de Mels, celui du grès vert comprenant la molasse, le grès viennois, le flisch et son calcaire à teinte claire, celui du sol tertiaire et celui de l’époque alluviale. Dans les masses plutoniques il admet les schistes cristallins du Killas, du grès de Mels et du Flisch (roches granitiques, serpentineuses, trachitiques). L’auteur a joint à ce tableau ses idées théoriques sur l’origine probable de tous ces groupes. (Teuschand, vol. VII, cah. 2.)

M. de Rosthorn a donné une description très pittoresque de son ascension si périlleuse sur la plus hante cime du Terglou en Carinthie. (Wiener Zeitschrift für Kunst, etc.)

M. Russegger a publié un mémoire sur les filons aurifères dans le sol schisteux cristallin des valides de Rauris, du Pinzgau et du Lungau en Salzbourg. (Zeitsch. f. Physiq, vol. VIII, p. 385.)

M. F. Lorenz a fait paraître un essai géologique sur les environs de Krems, en base Autriche. (Dissertatio inauguralis geognostica de territorio Cremsensi. Vienne 1831.) Cette contrée de gneiss, de leptinite et de granite est fort curieuse. Les deux premières roches sont associées ensemble, tandis que le granite n’y est qu’en amas et en filons. Il y a en outre dans le gneiss des bancs amphiboliques accompagnés de fer oxidulé et d’épidote. De plus le leptinite contient à Berging un gros amas d’éclogite ou d’un mélange de pyroxène et de grenat, avec un de quarz bleuâtre et de feldspath, et entre Gurhof et Aggsbacb, une masse allongée de serpentine grenatifère, à Gurrhofite.

M. le professeur Anker a décrit les environs immédiats de Gratz en Styrie. La plaine est composée d’alluvions modernes et est entourée d’une ceinture de coteaux formés de dépôts anciens d’alluvions. Au milieu de ces cailloux primaires il y a des os d’hippopotame et de mammouth. Les montagnes autour de la ville, à l’ouest et au nord, sont composées de schiste argileux, de calcaire et degrés intermédiaire. La montagne du château de Gratz est une masse de calcaire de transition. (Stoyermark. Zeitschrift, cah. 9.)