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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/67

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n° 30, p. 191), et un anonyme, des roches des monts de Chéra-Punji. (Id. n° 35, p. 171.)

Dans le n° 9 du Gleanings in science on trouve que les montagnes de Casiah, dans l’Indostan, sont composées de grès et de calcaire secondaire. Il y a aussi une Notice de M. Jones sur le district houiller nord-ouest le long du Damoda, à Jéria ou Jériagerth, à Sanampar dans le Perganna of Shergerh ; ce terrain occupe une étendue de 65 milles.

Le même M. Jones a donné l’analyse de quelques dolomies (id. p. 265), et du fer de Burdwan (p. 295). D’autres analyses de calcaire, de dolomie et du singulier dépôt calcarifère, appelé kunkur, se trouvent dans le premier cahier du même journal.

M. Prinsep s’est occupé des analyses de la houille, du sable ferrifère de Ranigony, et du graphite de Ceylan. (Id. n° 33, p. 277.)

Le docteur Buchanan a signalé les minéraux des monts Rajmahal-Cluster. (Id. n° 25 et 26.)

Il y a des mines de cuivre à Singhara, près de Khétri, dans le pays de Shekhawati (id. n° 36, p. 380) ; des mines d’alun à Kutch (id. p. 384), et de la houille à Hosungabad, sur le bord du Bhoora-Nuddea. (Id. n° 33.)

M. J. Hardie a esquissé la géologie du district de Bhurtpore, où il y a une grande formation de nouveau grès rouge sans sel, mais avec des puits d’eau salée et amère contenant, outre du sel marin, du carbonate et sulfate de soude. C’est à Ruphas, à 32 milles au sud-ouest d’Agra, à Ingnear, à Bussai et Puharpool, qu’on peut bien étudier ce dépôt. Il y a de plus un calcaire compacte magnésien, un système d’agglomérat ancien à Biana, et des grauwackes courant du nord-ouest au sud-est dans la partie occidentale du district. Des mines de cuivre existent dans le sol intermédiaire. Le Burtpore est séparé à l’est par une zone de transition du sol primaire du Jeypoor, branche du Rajpootana. Le nouveau grès rouge forme les limites méridionales et septentrionales des vallées du Gange et du Jumna, et s’étend dans le Punjab, Banque contre le pied de l’Himalaya, dans les monts Aravalli qui séparent l’Ajmeerdi, du Marwar, dans le Harowtee, le Malwa et le Meywar ; plus à l’ouest il traverse l’Indus, et se prolonge en Perse. (N. Edinb. Journ. Oct. 1832, p. 328, et janv. 1833, p. 76.)

M. Jacquemont, voyageur naturaliste du Museum, parcourt la partie nord de l’Inde, et les parties accessibles de la chaîne de l’Himalaya. D’après ses lettres, on voit qu’il a visité