Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/82

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compte nous devrions découvrir bientôt en vie des ptérodactyles, des ichtyosaures, et d’autres animaux semblables.

Dans le cahier d’avril du Journal philosophique d’Édimbourg (1832), on trouve un mémoire sur les sources probables dont Moïse a tiré sa cosmogonie, et sur la concordance générale de cette dernière avec la géologie moderne.

L’anonyme nie la probabilité que Moïse ait emprunté aux Égyptiens des notions rationnelles sur l’histoire naturelle, et il place gravement en opposition, sur deux colonnes, les passages de la Genèse et les faits géologiques relativement à la distribution particulière des animaux fossiles.

Aux États-Unis, M. le professeur Cleaveland a cru devoir ajouter, à la traduction de la géologie de M. Bakewell, un Essai pour faire concorder la Genèse avec les observations géologiques ; et, au Kentucky, M. le révérend J. P. Durbin, du collège d’Augusta, a revu, dans le même sens, l’Histoire mosaïque, publiée par M. Wood.

Enfin, M. G. Fairholme annonce pour cette année une revue générale sur la géologie de la Bible, dans laquelle il démontrera la vérité incontestable des écrits sacrés, relativement aux évènements qui se sont passés dans le monde, et s’étayera du témoignage corroboratif des faits physiques offerts par toutes les parties du globe. (A général view of the geology of scripture, etc. Londres, 1 vol. 8°, 1833.)

Espérons que plus de philosophie a présidé à l’ouvrage publié récemment par M. le révérend W.-D. Conybeare, et intitulé : Sur l’Application de l’éducation classique et scientifique à la théologie, et sur les preuves de la théologie naturelle. (On the application of classical and scientific education, etc. In-8°. Londres).

Nous en attendons aussi davantage de l’ouvrage que prépare M. Buckland, pour remplir le vœu testamentaire de lord Egerton, qui a désiré un exposé scientifique de la sagesse des. vues de la Providence.

Si les Anglais ont une tendance particulière pour ces sortes de recherches, il parait aussi quelquefois en Allemagne et même en France, des ouvrages semblables. M. Chaubard nous a honoré d’un exemplaire de ses Élémens de géologie qui offrent, suivant lui, la concordance des faits géologiques avec les faits historiques tels qu’ils se trouvent dans la Bible, les traditions égyptiennes et les fables de la Grèce (in-8°. Paris, 1833.)

Dans une Lettre sur le Déluge (in-8° de 54 pages. Paris,