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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/83

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1833), M. F. Passot a prétendu prouver la formation aqueuse simultanée de toutes les couches à restes organiques.

M. Boubée nous promet le développement du tableau de l’état du globe à ses différens âges, où il démontre la concordance géologiques avec la Genèse ; et il imprime aussi une Géologie populaire (un vol. in-8o de 250 p. Prix, 2 fr.).

M. Wagner a publié deux volumes intitulés, le premier, l’Histoire naturelle des hommes, ou les Élémens de l’Anthropologie populaire, et le second, l’Histoire du développement de la terre et des hommes. (Naturgeschichte des Menschen, etc. Kempten, 1831).

Quelques Allemands continuent isolément à parler de la vie du globe terrestre, et même des autres astres. Tel est en particulier le titre d’un ouvrage de M. Ch. Wagner (das Leben des Erdballs, in-8o, Berlin), probablement aussi l’auteur des deux ouvrages sur le monde souterrain habité.

Dans celui-ci, il a le talent de retrouver dans le globe toutes les parties du corps des mammifères et leurs fonctions : ainsi le sol primitif sont les os, etc. Nous sommes bien charmés de voir M. Keferstein blâmer ces folies ; car, en disant que la terre est un grand organe, il ne semble maintenant que la comparer à un grand laboratoire chimique.

M. Fitton a consigné dans les annales des sciences les progrès réels que M. W. Smith a fait faire à la géologie. D’après des données incontestables et des témoignages dignes de foi, il a établi que, dès 1787, Smith cultiva la géologie, et qu’entre 1790 et 1791 il arriva à reconnaître la succession de toutes les masses secondaires de l’Angleterre, et à leur assigner à chacune des caractères zoologiques particuliers. En 1799 ses observations devaient être publiées avec une coupe générale de Snowdon à Londres, et il avait déjà colorié la carte du Somersetshire et des environs de Bath. Townsend publia seul les idées de Smith, et son ouvrage ne put voir le jour.

En 1804, il présenta sa carte géologique de toute l’Angleterre à la Société d’agriculture de Londres, et en 1815 cet ouvrage fut rendu public. C’est pendant cet intervalle, en 1810, que MM. Cuvier et Brongniart prirent date pour leur Histoire géol. des environs de Paris, ouvrage dans lequel ils appuient, comme Smith, sur l’extrême valeur des caractères zoologique employés, non seulement pour des ensembles de terrains, mais même pour des sous-divisions de terrains.

Cette récapitulation des travaux de M. Smith a amené