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donné lieu, dans la dernière séance, le nouveau mode de rédaction du Bulletin et sur l’inconvénient très-grave de sacrifier la question de doctrine à l’enregistrement pur et simple des faits. Après une discussion à laquelle prennent part MM. d’Albert de Luynes, Lenoir, de Laborde, Mérimée, de Guilhermy, le comité décide :

1° Que toute communication sera renvoyée à un membre, qui devra faire connaître, dans un rapport, les résultats de l’examen auquel il se sera livré ;

2° Que le secrétaire sera invité à reprendre la rédaction du Bulletin dans le même esprit et avec les mêmes détails que par le passé, en conservant aux discussions intérieures toute leur valeur.

M. Mérimée s’excuse de ne pouvoir présenter de projet d’instructions à adresser aux correspondants pour la recherche des inscriptions qui devront faire partie de la publication épigraphique approuvée par le ministre. M. de Saulcy, chargé, conjointement avec M. Mérimée, du travail relatif aux inscriptions antiques, s’étant trouvé malade, M. Mérimée n’a pu s’entendre avec lui jusqu’à présent. M. Mérimée promet son rapport pour la prochaine séance. Il annonce qu’une grande simplification sera apportée dans les demandes de renseignements, et que la découverte faite en Angleterre d’une nouvelle substance propre à l’estampage rendra beaucoup plus facile le calque des inscriptions qui, par leur importance, mériteraient d’être reproduites au moyen de la gravure.

M. d’Albert de Luynes donne lecture de quelques notes additionnelles destinées à compléter une brochure publiée par M. Blanquard-Évrard sur l’emploi du daguerréotype. Le travail de M. Blanquard et les additions de M. de Luynes seront publiés dans le Bulletin, avec l’assentiment de MM. Lerebours et Secrétain, éditeurs de la brochure[1].

M. Albert Lenoir lit un rapport sur une demande de M. Jolivet, tendante à obtenir d’être chargé par le comité de la publication d’un travail sur l’abbaye de Jumiéges, en texte et dessins. Personne n’a été plus à même que lui d’étudier dans tous ses détails cet antique et curieux monastère. M. Jolivet connaît, non-seulement ce qui en est encore debout, mais il a suivi avec le plus grand soin les fouilles nombreuses exécutées sur le sol de l’abbaye, qui ont

  1. Le travail de M. Blanquart-Évrard et les notes de M. d’Albert de Luynes sont insérés dans le présent numéro du Bulletin.