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xvn” siècle, se trouve entre les mains de M. Tiennotle, notaire a Fougères, qui a bien voulu me la communiquer, nousn donne sur les commencements de cette paroisse des renseignements pleins d’intérêt.

Cette notice, rédigée, suivant toutes les apparences, dans la dernière moitié du xn” siècle, nous autorises reporter sa fondation vers le milieu du siècle précédent ; elle ne reçut pas alors le nom sous lequel elle nous est connue aujourd’hui, mais bien celui de Saint-Martin-des-Baois, EccIesia-g Sancti lllarliæti de Bosco, nom du saint sous le vocable duquel son église avait été consacrée, auquel on ajouta comme signe distinctif le surnom de des bois, emprunté sans doute à laconalition du lieu dans lequel elle était placée.

Après la mort de Main (1), son père, Raoul, seigneur de

restèrent sans résultat, et il en fut de même de toutes les autres qu’ils ne cessèrent de faire pendant près de vingt ans.

Enfin, en 1821, Mer Mannay, pour lors évêque de Rennes, étant venu à Fougères et ayant pu se rendre compte par lui-même et sur les lieux de la convenance de la mesure qu’on lui réclamaiuacquiesça au vœu des habitants, chaleureusement appuyé.par M. Gaultier, alors curé de Saint-Léonard,

et prononça leur annexion à cette paroisse.

Douze ans plus tard, l’administration de la ville de Fougères, pour la» quelle cette situation anormale était une source d’embarras et de difficultés, surtout en ce qui, concernait la perception des octrois, sollicita du gouvernement une décision qui appliquât au civil la mesure prise antérieurement par l’autorité ecclésiastique. et réunit à la commune de Fougères les portions de territoire détachées de la paroisse de Laignelet et annexées à celle (le Saint-Léonard.

Une ordonnance royale, en date du 16 novembrct1833, fit droit à sa réclamation. La contenance de ces terrains était de 69 hectares 73 ares, délai : cation faite du village de Paron, avec quelques parcelles de terres voisines, distrait de la commune de Fougères et donné. À Laignelet.

(1) Je rétablis ici la véritable orthographe du nom des seigneurs de Fou ; gères, qui était lllain, en latin lifaino, ’et dilTère essentiellement de Méen, en latin nlevenntts. l’ - ’