Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/455

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Tontons-le, quand bien même elle est’plus difficile. Si vous êtes mauvais, pour Dieu ! Ifempirez pas ; p Relevez-vous un peu, si vous êtes à bas.

Même lepœur gâte peut se guérir encore.

Plus le combat est dur, et plus il nous honore : i Et si vous méprisez la victoire et son prix,

C’est vous qlfen ce moment vous avez en mépris. Or, comprenez-vous bien l’impiété suprême

De cet insensé qui se méprise soi-même,

Pour donner to’11s ses soins aux biens extérieurs ? Gagnez tous "les trésors par de si durs labours,

Que sera-ce vraiment, si votre âme est perdue ?’ Celui qui, poursuivant cette reeheriehc ardue p Des seuls biens corporels, met son âme en oubli, Et pour elle, ici-bas, ne prend aucun souci, Ressemble au moribond zïson heure dernière :

Il n’a plus rien Œhumain, dçst un peu de poussière ; OlIJDÎGUX, c’est une brute engourdie au soleil

Si malus es, noli pejor, vel pessimus esse ; Quod si sis etiam de terri mus, ad meliorem Paulatim cor rape statum : nam maxima laus est Rem perdifficilem summo superare labore.

Si te contemnis, potes banc contemnere laudem. Sed nimis impius est et homo præpostertis ille Qui sua sollieitus curat, se despieit ipsum. Frustra quippe Iucris inhias, frustre colis agrum Incultæ mentis damno si deficis ipse.

Nam si non sentis luera vel distendra mentis Deditus his solis quæ corporis indicat usus ; Cum sensu careas (lesperatissimus æger, Non homo jam, sed humus veI bestia jure Voearis’. Hic de pestiféra fiteonsuetudine morbus À Lethargo similis ; sedet hinc evadere quosdam Contigit exeeptos mortis de faueibus ipsis ; Stiscitat hos aliquante quidam fortune sinistra

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