Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/456

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Dans les rêves malsains d’un morbide sommeil. Et pourtant, quelques-uns par un effort suprême l Échappentsà l’effort de 1a mort elle-même : (Test souvent le malheur qui les a réveilles, Car rien ne frappe plus nos regards dessillés ; z Rien ne démontre mieux à notre indifférenctx Du terrestre bonheur la. fatale inconstance. La douleur que nous fait la perte de ces biens. Prouve que le bonheur ne gît pas dans ces riens. N’est-ce pas être heureux, nnvoir plus rien à craindre ? Et neïroyez-wous pas Combien ilspsont à plaindre Ceux qui ne savent point secouer leur langueur, Etdans de tels soucis "emprisonnant leur cœur ! 4 -Aimer ce qu’on peut perdre, on perdre ce qu’on ïzime, C’est craindre ou c’est pleurer ; et c’est le malheur même. Jamais la volupté ne nous rendit heureux. Si nous avons beaucoup, nous sommes anxieux’ : Riches, nous souhaitons nous enrichir encore ;

Pulsans atque moyens socordie peetora ; quippe

Casibus adÿersis patet inconstantio, rerunn,. Nec fieri quemquarfii fugitives posse heutum Indicatipse (lolor qui de fugientihus exstat. Nunc uno prosper rerum sue ces sus, et ipsa. De non perdendis jem p-ertlita sollicitude Suscitet ostendens etiam hane, impense luborem Exeitnt ; ut videant quanta languere graventur, Sed non ut veleant langue ris pellere causes.


p Qui dolet, aut metuit, patet hune non esse boatum ;

Qui perdit quod omet, vel amat quod perdere possit, Hic dolet aut metuit ; sed non est ulle voluptas Rebus in extremis, quam non cite perderc possis. Ergo voluptatum nullum facit ulla beatum,

lndicat hoe ipsi duplex fortune fruenti,

Tristis in amissis, aut anxizLde retinentlis.

Sors cadem cupidos cannes infestat, et illum

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