Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/457

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 454 —

Pauvres, la jalousie amère nous, dévore,

Comprends’cela, mon âme, éveille ta torpeur ;

Pour guérir, prends [la fuite. À coup sur, un docîeur Ne guérira jamais’un fiévreux volontaire.

Hâte-toi Œappliquer la cure salutaire ;

Si le mal se prolonge, ilion traîne la mort.

L’heure ne fut jemais plus propre cet effort :

Au milieu-des soucis et des labeurs sans trêve, q contemple et réfléchis combien la vie est brève !

Le passé, n’és’t-ce pas l’image de la uïort ?’ ’ Havenir est rempli de cette image encol’. 1

Le présent seul nous reste, et ce moment à peine Est né, que ’Ie passé ss’en empare et l’entraîne.

Et voilà les peusers qui müehsorbent le soir, Lorsque de mon parent j’hah ite le manoir. Qui cum nil habeat, multum tameu optat hahere ; Et qui plura cupit, cum jam sihi multa superstar. His ita compertis, mentis que sopore fugato,

Morbi quære fugam : nem qsponte sua febrieniem Damnat apud medicum pereuñdi prava volantes, Nec tibi differopem, quoniam dilatio curée

Morte repentira noununqixam iuterfioit ægrun}.

Ad resipiscendum præsens est aptior bora, A Intra tot auras infinitosque labores.

Aspice quam breve sit quod vivimus ; omnia vitae i Tempora præteritæ mortfs consumpsit imago. Mortis imago tenet nihilominus omue futurum. Illud tàntillum spatii brevis, atque pusillum Quod vivis præsens, jam præteritum fit et abseus. Hæc et plura mihi lioet, atque lîbet nieditari, Fronde sub agresti d-‘um rure moror patrueli.

l