Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/490

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Les nus souffrent de soif, les autres de coliques ;

La faim Ifa. pas pour tous des conseils pacifiques, Quand elle entend un goinfre accumuler les ro-ts. Autre est lolo-i pour nous, autre pour les prévôts. Nous ne pouvons franchir Penclos du monastère ; Hors des murs, nos seigneurs ont leur maison austère, Le feu brille toujours (lans leurs foyers joyeux,

Dans les coupes toujours fume un vin écumeux.

Au choc stridentrlu ve-rre, un docteur qui chancelle, Dicte à Paréopage une règle nouvelle.

Loi de prescription, qui nous opprim-e tous.

Autre pour les piuîvôts, outre est la. loi pour nous. Celui-ci vend nos bois ou. fauche nos prairies ; ’ ’

Cet autre, à son profil, dîme nos métairies ; ’l

Ce troisième, en sonlot, a pris tous nos moulins ; Loutre fraude les droits que doivent les vilains. Tous de nos revenus nous enlèvent l’usage,

Pour en faire, sans doute, un plus juste partage ;

Hoc Domini culpunt, qui tenso gutturc ructant. Altera præpositis, est altéra regula nobis. Nos extra claustrunrprohihemu-r figere gressum : Al : dominis- cameræ lice : ud-suu testa redire.

Fit rogus in medio, celebrantùr et orgie Baccho. Siccantur cuppæ spumanti nectare pleure.

Tune récitant Ieges, illjic prescribiznur omnes. Sub cauda vilis titubat seritentia logis.

Altera prœpositis, est altora regula nobis.

Ille molendinos, hic nosfros subripit agros.

Hic villas deciinat, hie vèctigaliav fraudat.

Hic silvas vendit, hic pratu virentia tollit’. W Nee totus census nostros transferts ; ad usus. Iusuper ceclesias cogunt sibi vendere nostras. i ’ Hoc facit improbités, non paupertatis honestus. Burburus hoc douum Ïe-eit siné luurle houorum. Extranoi mures sic sic bona- nosÎtm furantes