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Le territoire de Bovel renferme encore quelques anciennes a maisons jadis d’une certaine importance, c’était :

LE FLECIIAY, très-ancienne construction dont on ne voit plus que remplacement, et sur le compte de laquelle je n’ai rien trouvé jusqu ?) présent. — LA HARELAYE, en 1513 à Jean Harel. — LA GRAND-MAISON ou LE CHATEAU DE BovEL, appartenant en 1648 à Jean La Perche, sieur de la Rousselyc. Ce dernier rendit aveu à Sébastien du Bois-Hamon, seigneur du Bois-Denast, le 9 septembre 1648, « pour la Grand’maison de Bovel size près la chapelle dudit Bovel, n et confessa devoir a par chacun an audit seigneur une paire de gants blancs à estre mis a la croix de Bovel ou a l’espine blanche estant au devant de ladite chapelle. » (Archiv. d’Ille-et-Vilaine.) M. Le Normand posséda plus tard ce manoir, aujourd’hui rasé.

§ III. — CAMPEL.

l. — Anciens forts militaires.

Le 29 août 868, Salomon, roi de Bretagne, data une charte de son palais de Campel « Factum est in pago nuncupante traits silvam, in aula que vocatur Campel. » [1]

Une véritable série de fortifications antiques existe dans la paroisse de Campel ; la lande d’Anast, qui s’étend de Campel à Bovel, en est littéralement couverte sur lÎespace de plusd’t’ 1ne liene ; peut-être ces anciens forts ont-ils remplacé ou défendu la demeure royale de Salomon, mais on ne peut le savoir au juste ; contentons-nous donc de les signaler. Il faut distinguer sur les landes d’Anast quatre principaux ouvrages d’art militaire : 1o Le fort de l’Arbre-Derrien, situé près de lfétang de Livry, non loin du manoir du Val, est cir

  1. Cartul. Roton, p. 180.