Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 11 mai 1907.djvu/11

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Rien n’est nouveau, ni les vases exquis de Falize, car en voici, ni les flambeaux modern style avec corps de femme fondus en chaperies molles, car en voilà rien, pas même les fleurs dont nous nous croyons les inventeurs, car, au bout de la table, dans un vase de chez Barbedienne, se dresse un gigantesque bouquet de Gloires de Dijon, de Jacqueminot, et de cette dernière venue, la rose « Liberty ». Toutes ces belles choses jettent dans la stupeur un Japonais invité par Théodora il ne peut s’en remettre, et cela se comprend assez.

Il y a bien des tableaux merveilleux à cette exposition la Destruction de Sodome, parmi ceux-là. Une page incomparable ! On y voit des architraves écroulées sur des dames coupables, deux hommes, marron d’épouvante, qui filent au