Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 11 mai 1907.djvu/14

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vraiment. Dans la gondole, un monsieur et une dame visiblement américains rêvent de l’air de gens qui ont mal déjeuné. Ils sont en pleine lagune ; les pigeons, dont ce n’est guère l’habitude, les y ont suivis et tourbillonnent autour d’eux. Ces deux Américains, ces pigeons et cette gondole paraissent singuliers. D’abord, on ne s’explique pas très bien d’où vient l’intérêt qu’ils inspirent… Il y a quelque chose ?… Le catalogue… Parbleu, je crois bien qu’il y a quelque chose ! Savez-vous ce qu’ils font, ces Américains indigérés ? Savez-vous où ils vont ? Lisez : Dans le sillage de Musset… Avez-vous compris ? Ah ! ne me dites pas que non !…