Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 11 mai 1907.djvu/5

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geste qui semble dire « C’est comme ça, je n’y peux rien ! » Encore un coup d’œil au catalogue cela s’appelle Une Passionnée d’art… Serions-nous aussi bien renseignés sur le caractère de cette dame si le portraitiste l’avait, sans commentaire, tranquillement posée dans un fauteuil ? Non, certes ! Un portrait encore qui séduit par son ironie subtile. C’est un monsieur assis sur un canapé. Rien n’est plus ordinaire, semble-t-il ? Eh bien, pas du tout ! Cela s’intitule Repos. Or tout bouge et s’agite autour de cet homme ; les sculptures de la boiserie s’élancent, les