Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 11 mai 1907.djvu/7

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déconcertant de femmes nues qui se rencontre là, il s’explique, je crois, par un patriotique désir d’illusionner les étrangers sur le climat de la France. Mais que de femmes nues ! Il y en à dans l’eau, sur des coussins, dans l’herbe, au bord des mares, sur des puits, dans le ciel, dans des ateliers, il y en a surtout qui sont accompagnées de très gros chiens… La mode est à la femme nue avec gros chien. Évidemment cela veut dire quelque chose, mais le catalogue ne m’ayant fourni aucune lumière, je ne sais pas encore quoi.

Les tableaux militaires, par contre, sont assez rares. Tous remarquables, tant par leur excellente exécution que par la petite pancarte où se lit un « acquis par l’État » qui fait plaisir aux amateurs d’art. Une baisse aussi sur les « Tentations », en ce qui concerne la quantité naturellement,