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Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 14 Juillet 1906.djvu/7

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à l’ange de Trévise. Elle s’est levée ; l’irrésistible reste assis un moment, — et son dos est fou de perplexité. Elle l’examine de haut en bas, comme si cet éternel vainqueur offrait soudain un spectacle merveilleusement bouffon. Elle le quitte, et la gaieté n’est pas éteinte dans ses vives prunelles lorsqu’elle rejoint les amateurs de babas.

— Je voudrais des cerises, dit-elle d’une voix candide.

L’irrésistible l’a suivie. Tellement songeur, qu’il oublie de soutenir ses modelés. Tout à coup, il paraît moins jeune. Ces plis au coin de sa tempe, serait-ce la patte d’oie ?… Ma foi, oui !