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ÉPILOGUE

— Avant de terminer, dit mon ami, à qui j’avais montré les pages qui précèdent, avant de finir, il faut conclure suivant les règles orthodoxes de la bonne vieille méthode ; il faut nous dire quelques mots sur le destin des autres personnages qui ont figuré dans votre récit. Parlez nous d’abord de ce scélérat, de Houseman.

— Il est vrai que l’enchaînement mystérieux des choses humaines avait laissé échapper ce vilain personnage alors qu’il avait retenu et condamné son complice, une créature d’un ordre plus élevé, qui avait fini par le repentir. Mais quoique Houseman n’ait point péri de mort violente, bien qu’il soit mort dans son lit, comme les honnêtes gens, nous aurions peine à croire que son existence n’ait pas été elle-même sa punition. Il vécut dans un isolement complet, gagnant sa vie à teiller du lin. La populace essaya maintes fois de le mettre à mort, car il était pour tous un objet de haine et d’horreur, et même dix ans plus tard, quand il mourut, il fallut l’enterrer secrètement, au milieu de la nuit, car la haine de tous lui survécut.

— Et le caporal, a-t-il fini par un mariage tardif ?

— L’histoire parle d’un certain Jacob Bun-