Page:Burnett - Le Petit Lord.djvu/136

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gens étaient venus de Londres pour les apporter, pour arranger la chambre qu’il occuperait, pour réunir les livres qui devaient l’intéresser et les jouets qui devaient le plus l’amuser.

« Connaissez-vous quelqu’un, Gertrude, s’écria-t-il, qui ait un si bon grand-père ? »

La figure de Gertrude peignit l’indécision. Elle n’avait pas une très haute opinion des sentiments du comte. Quoiqu’elle ne fût dans la maison que depuis quelques jours, cela lui avait suffi pour entendre les domestiques s’exprimer librement, mais non d’une manière flatteuse sur leur maître.

« De tous les maîtres violents, sauvages, brutaux, dont j’eus le malheur de porter la livrée, disait l’un d’eux appelé Thomas, c’est le plus violent, le plus sauvage et le plus brutal. »