Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 1 an III.djvu/173

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de parler à M. Harrel à ce sujet ; mais il ne fit cette promesse que pour l’obliger, lui donnant fort bien à entendre que ses sollicitations seraient infructueuses.

Madame Hill revint dès le lendemain matin, et fut encore renvoyée sans argent. Alors M. Arnott, à la prière de Cécile, suivit M. Harrel dans son appartement pour lui demander la raison qui l’avait porté à manquer à sa promesse. Ils restèrent quelque temps ensemble ; et lorsqu’il rejoignit Cécile, il lui apprit que son beau-frère l’avait assuré qu’il chargerait son homme d’affaire Davison de la payer le jour suivant. Il en fut cependant de même le lendemain que les autres jours. Madame Hill vint, vit Davison, et ne fut point payée. Cécile, à qui elle en fit part, alla sur le champ trouver M. Arnott, et le pria de s’informer de Davison, pourquoi il avait encore renvoyé cette femme sans la satisfaire. Il apprit que Davison n’avait reçu aucun ordre à cet égard de son maître. Je vous prie donc, s’écria-t-elle avec autant de