d’un air de reproche et de ressentiment, prouva incontestablement à Cécile qu’il imaginait avoir acquis le droit d’être reçu, et de la voir toutes les fois qu’il le jugerait à propos ; et que le parti qu’elle prenait dérangeait toutes ses mesures.
Cécile pensant, après tout ce qui s’était passé, qu’il suffisait qu’elle annonçât son intention, se leva, et retourna dans son appartement.
Elle fut bientôt suivie par madame Harrel, qui lui dit : Ô miss Beverley, auriez-vous la cruauté de m’abandonner ? Je vous supplie, madame, répondit-elle, de nous épargner à l’une et à l’autre de plus longues explications : il y a déjà bien du temps que je renvoie mon départ, et il m’est impossible de le différer davantage.
Cette résolution jeta madame Harrel dans le plus grand accablement. Cécile, lassée des vains efforts qu’elle faisait pour la consoler, employa les plus fortes raisons pour lui faire sentir la nécessité indispensable qu’il y avait qu’elle s’éloignât, et l’extrême faiblesse qu’il y aurait à souhaiter de continuer à vivre comme