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furieusement ennuyé : mais patience, je vous donnerai à présent du repos, car la suite de ma correspondance se bornera probablement à peu de chose.

Pardonnez toutes les inepties que je vous ai racontées, toutes les fautes dont je vous ai fait l’aveu ; vous ne m’en aimerez pas moins, et vous souffrirez que je me signe également,

Votre très-obéissante et très-affectionnée,
Évelina.




LETTRE XXIV.


M. Villars à Évelina.
Berry-Hill, 22 avril.

Je rends grâces au ciel de ce que je puis derechef vous adresser mes lettres à Howard-Grove. Ah ! ma chère Évelina, si vous saviez combien mon cœur a été à la torture pendant votre séjour dans le grand monde ! dans quelles alarmes perpétuelles j’ai été ! Toujours flottant entre l’espérance et la crainte,