Page:Bury - Modèles de serrurerie.djvu/4

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rerie ont été traitées avec l’étendue qui répondait à leur importance, et qu’il n’aurait pu multiplier les exemples sans reproduire des combinaisons à peu près semblables, tant sous le rapport des formes que sous celui des ornemens ; on conviendra que l’ouvrage, tel qu’il se comporte, offre une véritable importance, puisqu’il présente des types que l’artiste intelligent n’a plus qu’à modifier suivant les localités ou les besoins. L’éditeur se félicitera donc de l’avoir entrepris, et concouru, par sa publication, à répandre le goût des bonnes choses, et contribué ainsi aux progrès d’un art éminemment utile et dont les productions, aussi durables que les édifices auxquels ils se lient, serviront à constater son état actuel, et à donner une idée précise du génie et du goût des artistes de notre époque.

Quoique la partie décorative de la Serrurerie ait été l’objet principal de cet ouvrage, et, par conséquent, celle sur laquelle on s’est le plus étendu, ce qui a rapport à la pratique et à la mécanique, n’a cependant point été négligé. Dans un appendice distinct, composé de dix-sept planches contenant plus de quatre cents objets, on a donné tout ce qui peut aider l’homme industrieux, connaissant les procédés les plus ordinaires de son art, et n’ayant besoin que d’être dirigé pour exécuter convenablement les ouvrages qui offrent quelques difficultés. Ainsi cet appendice comprend les moyens de reconnaître les qualités des matières premières, les outils les plus convenables à l’exécution prompte et parfaite des différens ouvrages, et les moyens d’effectuer les principales opérations de serrurerie ; la description et la représentation des ferrures employées à la fermeture des baies des bâtimens, celle des serrures ordinaires, depuis la plus simple jusqu’à la plus compliquée ; enfin la démonstration des principes fondamentaux des serrures à combinaison, accompagnés d’exemples de mécanismes ingénieux et récens où ces principes sont appliqués. Cette dernière partie de l’ouvrage est due aux soins de M. Hoyau, ingénieur-mécanicien, qu’une longue pratique a mis en état de juger ce qu’il importait d’y faire entrer pour le rendre en quelque sorte le complément des connaissances du praticien.