Page:Busch - Découvertes d’un bibliophile.djvu/49

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dité, pour arriver à l’abominable dénouement PRÉVU et AUTORISÉ ex cathedrâ par le Compendium. (T. I., p. 315, et ci-dessus p. 23) !!!! Qu’aurait dit Érasme de ce dénouement, lui qui a tant critiqué celui de la réforme ?)

P. 50, l. 10 : « Probabilius etiam excusantur qui moderata frictione, etc..... »

P. 51 : « Peccant pictores ac sculptores, qui ut artem suam melius addiscant, mulierem oculis suis nudè objectam habent, atque depingunt, aut sculpunt ; peccat quoque mulier, quæ ita se objicit. — L. 29 : QUI COMPONUNT, IMPRIMUNT, OBVIO CUIQUE VENDUNT, COMMODANT, SCIENTER SUBMINISTRANT LIBROS OBSCENOS GRAVITER PECCARE SOLENT[1]. »

Je prends acte de cet aveu, car je sens le besoin de m’arrêter. Ma plume se refuse à reproduire plus amplement cette encyclopédie de toutes les turpitudes. J’ai comme un remords qui m’épouvante d’a-

  1. « Les peintres et les sculpteurs, qui dans l’intérêt de leur art, peignent ou sculptent d’après des modèles dépouillés de vêtements, commettent un péché ; la femme qui consent à servir de modèle pèche également. — Ceux qui composent, impriment, vendent, prêtent, propagent sciemment des livres obscènes, commettent de graves péchés. »