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LIVRE TROISIÈME.

SUITE DE L’HISTOIRE DE MADAME D’OLONNE.

Dans ce temps-là, madame d’Olonne étoit allée, comme j’ai dit, prier la comtesse de Fiesque de remercier de sa part l’abbé Foucquet de quelque prétendue obligation qui proprement n’étoit rien ; mais elle vouloit faire faire des réflexions à l’abbé Foucquet sur ce compliment, et lui faire comprendre que, quand on remercioit les gens de si peu de chose, on leur vouloit avoir de plus grandes obligations. Le même jour que madame d’Olonne vit la comtesse, elle trouva l’abbé chez madame de Bonnelle, et là elle lui fit elle-même son compliment. L’abbé, qui étoit bien aise de se faire une affaire avec madame d’Olonne pour essayer de se guérir