Page:Bussy Rabutin - Histoire amoureuse des Gaules, t. 4, éd. Boiteau, 1876.djvu/140

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

que j’ai faite pour monsieur le Dauphin ?

Mlle du Tron, d’un ton précieux. — Je dis, Sire, qu’elle est incomparable et digne du choix de Votre Majesté.

Le Roi. — Voilà qui est fort obligeant, Mademoiselle ; mais encore, n’en dites-vous rien de plus ? n’ai-je pas bien fait de changer Choisy pour Meudon avec la marquise de Louvois[1], moyennant le prix que j’en ai donné de retour ?

    de Thorigny, président en la Chambre des comptes, dont l’hôtel étoit et est encore un des plus riches de l’île St-Louis. — Voy. l’Erratum à la fin de ce pamphlet.

  1. La marquise de Louvois, arrière-petite-fille du maréchal de Souvré, petite-nièce de Mme de Sablé, mourut en 1715 : « Ce fut, dit Saint-Simon, une perte fort grande pour sa famille, pour ses amis et pour les pauvres. Elle avoit la plus grande mine du monde, la plus belle et la plus grande taille ; une brune avec de la beauté ; peu d’esprit, mais un sens qui demeura étouffé pendant son mariage, quoiqu’il ne se puisse rien ajouter à la considération que Louvois eut toujours pour elle. — Au lieu de tomber à la mort de