On voudrait mettre cette œuvre dans le salon d’un certain nombre de gens inutilement sérieux, qui ne se doutent pas que tout sourire possible et manqué est un crime contre eux-mêmes, l’humanité et l’éternel ; que tout sourire est un devoir, un état supérieur, quand il n’amène pas le chagrin de quelqu’un d’autre. Ce dieu du bonheur est excellent.
Ce qu’il y a de jolis sourires d’enfants échelonnés le long de la route quand je rentre chez moi par un beau soir de printemps !
L’expression de joie humaine la plus profonde que je me souvienne avoir vue, c’était dans les yeux d’une fillette de dix ans, dans le faubourg industriel d’Osaka, près des aciéries de Sulzer, dans cet affreux quartier. Elle jouait dans la rue ; et ce bonheur d’enfant rayonnait comme un éclair dans toute cette poussière de charbon.
C’est une nécessité mécanique ; puisque l’édifice de la pensée se soutient en fait par l’affirmation et par la démonstration ; si la dernière est faible, il faut que la première la remplace.
Ce papillon blanc sur la paroi, ce papillon dit : « Admire la beauté ».