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le forgeron de thalheim

d’Otto Stramm, qu’en. outré, on n’a personne au-dessus de soi, et que, non loin du lieu où vous êtes, se trouve une charmante jeune fille, il faut bien renoncer à ses occupations et chercher un brin de délassement. Ayant donc, vers les trois heures, renvoyé son aide avec le gros carton qui contenait ses dessins géométriques et les autres instruments usagés en pareil cas, tels que planchette, niveau d’eau et la règle en bois appelée mire, Otto Stramm se rendit d’abord à l’endroit où étaient Jean Schweizerl et les bûcherons que ce dernier avait engagés.

— Eh ! bonjour, mes braves, dit le forestier en les abordant. Le bois est dur, n’est-ce pas ?

— Pour cela, oui, M. Stramm ! répliqua Jean. Une fameuse qualité. Il vaut mieux ici qu’au versant opposé. Le soleil de midi le chauffe de ses rayons.

— Tant mieux ! Il trouvera plus d’acquéreurs.

Combien avez-vous d’ouvriers ?

— Quatre !

— C’est peu.

— J’en chercherai encore d’autres, s’il le