l’on souffre quand on aime » — « Connais-tu le pays » — « Tes blanches mains pressaient les miennes », etc., qui entortilleront le cœur du futur.
— Dis donc, Foubournia (authentique) si l’on plaçait le piano à l’autre bout de la pièce… On le verrait si bien en entrant.
— Oh ! maman, j’y pensais justement !
— Abondius (authentique) pauv’chien, viens donc nous aider !
Pauv’chien laisse en rechignant ses journaux.
— Où c’est, que vous voulez mener cet éléphant !
— Là ?
— Bon ensemble ! Han ! —
Le piano a remué.
— Ouf ! je n’en puis plus ! fait le forçat de l’amabilité conjugale, en s’épongeant le front.
— Reposons-nous !
On halète, on se reprend encore ! À bout de han !… et de force « Bref l’attelage, suait, soufflait, était rendu ». Le piano, enfin, touche l’endroit convenu. La mère se met à distance pour juger de l’effet. Foubournia esquisse une moue significative, monsieur légèrement inquiet de ce silence :
— Au moins vous êtes contentes ?
— Pauv’chien, ne… sois pas fâché… mais… je crois qu’il était mieux comme avant ! Hein, fillette !…
Abondius s’écrase dans un fauteuil.
Tiens chérie, cours donc après ce grain de poussière qui s’envole là-haut ! Ah ! il vient de se poser sur le cadre…
— Méchant, va, tu ris toujours, toi ! Pendant que ta