rent ! Usez la terre, multipliez les heures, faites mille lieues dans la soirée, vivez beaucoup à la fois : le temps est si court ! Animo ! la vie est bonne, et sages ceux qui savent la dépenser gaîment !
Espagnols, frères et fils des Maures ; vous êtes les vrais artistes, 206 les vrais poètes, vous qui pouvez rire, et chanter, et rêver, et danser, et ne pas diminuer vos plaisirs en les décrivant.
Hélas ! je ne sais plus que salir du papier. Je suis jeune encore et déjà mort à la joie. De sorte que la vie réelle me paraît une dérision amère et désespérante de lenteur. Mais vous…
Dansez, dansez, enfants de la Castille !
Qui pourrait rester triste quand Madrid est en fêtes ?
Allons la guitare de Castille, la pandereta de Saint-Sébastien, la musette d’Orense, la flûte des montagnes de Santander ! — Ole !
Vive la seguidilla madrilègne, la jota d’Aragon, le fandango de Cadix, le bolero, la gallegada, le jaleo de Jerès, la malageña et la cachucha, l’amoureuse ! — Ole ! Ole !
Élancez-vous, les sœurs Espagnoles ! — Les Serranas trapues, les viriles Arragonaises, les Basques agiles, les noires de Madrid, les blondes de Burgos et de Pampelune, les filles de Murcie, de Va-