Q. Et Ovide ou Ovila Blouin ?
R. Ovila Blouin. Ce sont les deux blessés civils que j’ai été chercher dans la rue St. Valier vers onze heures et demi — Blouin c’est à peu près vers minuit et demi.
Q. Avez-vous transporté plusieurs blessés militaires ?
R. Je suis allé en chercher trois moi-même chez le Docteur Odilon Leclerc au Boulevard.
Q. Ensuite ?
R. Ensuite, après ça, auparavant, au commencement de l’émeute il m’en est arrivé au Merger.
Q. Est-ce qu’ils se sont rendus là eux-mêmes ?
R. On les a transportés, ils ont été transportés par les soldats, leurs compagnons. Je crois qu’il en est arrivé trois aussi au Merger.
Q. Vous dites que vous êtes attaché au Central Ontario Regiment ?
R. Oui.
Q. À la bâtisse du Ross Rifle ?
R. Oui.
Q. Tous les blessés de ce régiment là, naturellement — le soir de l’émeute, à St.-Sauveur sont allés à votre Hopital, n’est-ce pas — ils sont censés être allés là-bas n’est-ce pas ?
R. Oui Monsieur.
Q. Combien en avez-vous en tout ?
R. Je n’ai pas calculé du tout.
Q. À peu près ?
R. Il me semble qu’il peut y en avoir six ou sept.
Q. Est-ce qu’il y en avait de gravement blessés parmi eux-autres ? — est-ce qu’il y en avait qui