Page:C6 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Henri-Edgar Lavigueur, maire de la Cité de Québec BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/25

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charge du piquet militaire de téléphoner pour avoir de l’assistance des troupes, deux fois, et la première fois ils ont reçu la réponse du Capitaine Desrochers qu’ils allaient avoir des troupes, de l’assistance, et l’assistance n’est pas venue.


Q. M. le Maire, quand ils étaient entrés dans l’Auditorium, ce xxxx n’était pas très difficile pour vingt cinq hommes d’arrêter quelqu’un ? Personne n’a été arrêté le soir dans tout le fracas et la police évidemment, d’après l’apparence et d’après l’opinion de beaucoup de monde était tranquille et ne faisait rien du tout ?


R. Je ne sais pas s’il y avait vingt cinq hommes là, M. Monaghan, ce qu’on m’a dit, on m’a dit qu’il y avait vingt quatre à trente hommes là, c’est le rapport que j’ai eu du chef le soir avant l’émeute.


Q. Est-ce que le chef était là ?


R. Non le chef n’était pas là. Le chef est parti avec moi. En passant à l’Auditorium je lui ai demandé s’il ne serait pas préférable pour lui de rester avec ses hommes, de commander ses hommes ? Le chef m’a dit que non, que toute son organisation était parfaite, et qu’il fallait qu’il reste à son bureau pour voir à l’organisation de toute la ville.


Q. Qui est-ce qui conduisait les hommes alors, la police ?


R. Il m’a dit que les hommes à l’Auditorium était en charge du député chef de police M. Burke et d’un