Page:C9 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Dr Albert Marois BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/8

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l’enquête du Coroner ce n’est pas tant de soutenir des discussions légales que de savoir la vérité.


Le Major Barclay.- C’est ça absolument.


Le Coroner. — Je permettrai au Dr Marois de répondre à M. le Jury Picher.


R. Je vas lire le rapport en anglais. (Le témoin donne lecture du rapport) ― si j’ai fait ces recherches c’est afin de démontrer que n’ayant pas eu l’avantage xxxxxx d’avoir été au front et venant affirmer ici que les blessures que j’ai constatées ne sont pas des blessures faites par des balles ordinaires j’ai trouvé dans un Journal que je pourrai produire si vous voulez, intitulé Surgery Gynecology & Obstetrics No de Janvier mil neuf cent dix huit, un rapport fait par les Docteurs James M. Neff, C.S. les Lieutenant Colonels honoraires R.A.M.C. et le Dr. John J. O’Malley C.S. les Lieutenant Colonels honoraires R.A.M.C. ― ces chirurgiens ont passé une année dans un hôpital de base en France. L’autre partie de l’article parle du traitement à apporter. Je conclus par ces articles que les blessures faites par les armes à feu dans la pratique militaire ou dans la pratique civile sont les mêmes et je ne trouve rien dans la description faite par ces médecins militaires qui rappelle les blessures que j’ai rencontrées sur ces cadavres. Par conséquent j’étais en droit de conclure que ces blessures n’étaient pas faites par une balle or-