Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/344

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vie ne vont point en augmentant, ou diminuant d’un pas égal, et suivant la marche progressive établie par le plus grand nombre des calculateurs ; mais que cette marche est souvent suspendue, ou devient stationnaire à différentes époques, et qu’elle semble même quelquefois devenir rétrograde pendant certains momens, à la vérité fort courts.

Quand l’homme échappe aux dangers de cet âge climatérique, il entre alors dans la vieillesse.

§. ix.

Pendant tout le temps que durent les congestions hypocondriaques abdominales, les glandes sont plus sujettes aux dégénérations squirreuses : il se forme même assez souvent alors des corps comme glanduleux, dans différens points du tissu cellulaire. Ces états sont toujours accompagnés d’affections de l’âme, tristes et mélancoliques. Mais vers la première septénaire de la troisième époque, c’est-à-dire, vers la quarante-deuxième année, il se fait, pour l’ordinaire, un changement qui dissipe en grande partie, les maladies dominantes jusqu’alors, et qui les remplace par des maladies nouvelles.