Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/395

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sitions intérieures particulières, et à certaines directions nouvelles que le sang commence à prendre en même temps : ces relations sympathiques forment la seconde circonstance dont nous avons voulu parler.

§. vi.

Il est certain que la résorption des humeurs spéciales que préparent les organes de la génération, et l’influence directe qu’ils exercent par leur vive sensibilité, sur tout le système sanguin, donnent alors au sang, plus d’énergie et de vitalité. Ce fluide devient plus stimulant pour les vaisseaux qui le contiennent. Leur ton, et particulièrement celui des artères, augmente considérablement. Enfin, la circulation prend une activité qu’elle n’avoit pas encore. Tout cela se manifeste avec évidence, par l’accroissement des forces et de la chaleur animale, par l’impétuosité des mouvemens vitaux, par la flamme nouvelle dont brillent les regards et la physionomie, par les hémorragies, tantôt anomales et tantôt régulières, mais toujours actives et spontanées, qui s’établissent simultanément. Des changemens si notables dans l’état et dans le cours