Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/453

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propriétés les plus subtiles. Il en est aussi qui, portant sur des objets, ou fort éloignés de nous, ou dont nous n’avons encore appris à faire aucun usage, semblent étrangers au but principal de nos recherches, et du moins n’excitent qu’un simple intérêt de curiosité. Quelques-uns dépendent de considérations si bizarres, ou si minutieuses, qu’ils doivent être regardés comme absolument frivoles. D’autres enfin, dont l’imagination fait tous les frais, forment le vaste domaine des visions.

Sans doute, les rapports les plus importans à observer, sont ceux qui se remarquent entre les objets que la nature a placés le plus près de nous, entre les objets dont nous faisons plus particulièrement usage. Il n’est pas moins évident que si nous devons soupçonner des rapports certains, immédiats, étendus, c’est sur-tout entre les opérations que nous présente chaque jour, l’ordre constant de la nature, et les instrumens immédiats qui les exécutent ; entre des opérations diverses exécutées par les mêmes instrumens.

À ce double titre, rien n’étoit plus utile, rien n’étoit plus naturel que de chercher