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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/636

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rement rapportées à la réflexion ; et peut-être les rayons lumineux émanés des corps vivans, sur-tout ceux que lancent leurs regards, ont-ils certains caractères physiques difFérens de ceux qui viennent des corps privés de la vie et du sentiment.

§. IV.

Dans certains animaux, le principal organe de l’instinct, et par conséquent de la sympathie, c’est l’odorat.

Il n’est pas douteux qu’il ne se forme autour de chaque individu, une atmosphère de vapeurs animales.

L’odeur est plus marquée dans les espèces très-animalisées, et dans les corps très-vigoureux.

Les émanations des sujets jeunes et sains sont salutaires.

§. V.

L’ouïe provoque beaucoup d’opérations intellectuelles ; maison ne peut nier qu’elle fait naître bien des impressions purement affectives et instinctives : celles-ci rentrent dans le domaine de la sympathie.

§. VI.

La précision des impressions du tact, est cause qu’il fait naître plus de jugemens distincts que de déterminations instinctives.

Son action sympathique paroît ne s’exercer que par le moyen de la chaleur vivante, dont les effets sont certainement très-différens de ceux de toute autre chaleur. Elle mériteroit d’être l’objet de beaucoup