Un homme noble… rien de plus.
Ta conduite le prouve bien. Qui que tu sois, dans le bonheur ou le malheur, je suis ton esclave à jamais.
Monte à cheval ; il est déjà tard.
Si tu t’en aperçois, que sera-ce de celui qui était captif, et qui retourne libre vers sa dame ?
Il est bien de donner, — et surtout de donner à un homme la vie et le bonheur.
Brave Portugais !
Il m’appelle… Que veux-tu ?
J’espère m’acquitter un jour de tant de faveurs.
Ma satisfaction est dans ta joie.
Un bienfait n’est jamais perdu. — Qu’Allah te garde, noble Portugais !
Si Allah est Dieu, qu’il t’accompagne ! (On entend un bruit de tambours et de trompettes.) Mais quel est ce bruit qui trouble ainsi les airs ? D’un côté ce sont les tambours… de l’autre les trompettes… musique de Mars.
Ô mon frère ! ô Fernand ! j’accours à la hâte vous chercher.
Qu’avez-vous à m’apprendre, Henri ?
Ce bruit que vous entendez ce sont les armées de Fez et de Maroc. Tarudant est allé au secours du roi de Fez, et celui-ci, plein d’orgueil, vient nous attaquer. Nous sommes entre deux armées, assiégeants et assiégés à la fois, et si nous attaquons d’un côté, nous pourrons de l’autre difficilement nous défendre. — De toutes parts les éclairs de Mars nous menacent de la foudre. Que faire en un si grand péril ?
Que faire ? mourir en hommes de cœur, avec constance — Ne