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Page:Calloch - A Genoux.djvu/100

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Nous sommes ceux qui sautent sans regarder dans la bataille, — Quand on nous dit, de Votre part, qu’il le faut ; — Nous sommes ceux dont vous êtes le Roi par-dessus tout aimé. — Ceux qui marchent, humbles, sous Vos yeux ;

Nous sommes Vos pauvres Bretons, Venez donc, venez donc, — Il est grand temps, nous ne pouvons plus attendre, venez, ô Jésus, — D’un mot éloignez les pleureurs bruyants, — Et dîtes à notre patrie morte : « Lève-toi… Cumi, talitha ! »

Et notre patrie abattue se réveillera enfin, — Dans sa force renouvelée et son génie retrouvé ; — Elle Vous offrira ses chaînes brisées, — Et elle étonnera le vieil univers par sa foi !

1913.