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la Picardie ; on disoit autrefois en proverbe, « Les
plaideurs de Cus. »
La belle place de Cus, dans les jours de repos, réunit tout ce qui peut embellir des fêtes de village.
Dans l’espace de quarante ans deux épidémies ont enlevé deux cent cinquante habitants, les plus forts et les plus vigoureux, presque tous à la fleur de leur âge ; il n’est cependant pas rare d’y trouver des octogénaires.
La manufacture de toile de coton du cit. Queux vivifie Cus, Carlepont, Caisne et Tracy ; elle occupe plus de deux mille ouvriers.
Le territoire de Pon toise est un peu meilleur que celui des autres communes dépendantes du canton de Carlepont : il a quatre cents arpents de bois, dont soixante appartiennent à la commune.
Le terrain de Pont-l’Evêque est de premiere qualité ; On y cultive du froment, des artichauts, des légumes de toute espece.
L’Oise traverse ces deux dernieres communes.
Sempigny est rempli d’habitants peu fortunés, qui ne s’occupent qu’à ramasser du bois, et à charger les bateaux. Le cit. Danglesne y nourrit quelques moutons métis : il a seul quelques pommiers sur ses terres.
On voit à Sempigny les restes d’un ancien pont remarquable par la force de son ciment.
La commune d’Ourscamp n’est célebre que par la fameuse abbaye de bernardins, dont on
