DU DEPABTEM. DE L'()ISE. 257 « gnoit chaque jour de travail 5 sous tournois et a un pain de chapitre; il étoit en outre logé, et tou- « choit 20 fr. par an. Les macons gagnoient 2 sous « tournois par jour : la pierre de la carriere (dite « Saint-Pierre) coùtoit 5 den. le pied de roi, et « autant pour l’amenage ; l'évêque accorda la per- « permission de manger du beure à ceux qui au- « môneroient quelque chose pour ce nouvel œu- << VPC ». « On faisoit la cueillette dans la ville et le dio- « cese; mais en [5l!} , la charité étant refroidie, « l’ouvrage étoit prêt de cesser , quand on eut re- « cours au roi, qui accorda un octroi de 2 deniers « tournois sur chaque minot ou quintal de sel « vendu dans ses greniers des 'généralités de Lan- « guedoc et de Normandie ». I « Cettegratificationduroisemonteparlecompte « de 1532 , à .4,090 liv. 9 den.; la dépense de la « même année pour cet édifice ; est de 4,955 liv. « 5 sous Z1 den. » Les églises deSaint-Etienne , de Saint·Sauveur, de·Saint-Laurent, ont été bâties par des artistes beauvaisins , les Naquet ; les Maréchal; les Casier. Le fameux Quintin Varin travailla d’ab0rd a Beauvais; il y fit beaucoup dlouvrages, mais il n'y fit pas fortune. 2. 17
