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revenir ; et loin de se montrer généreux, il ne craignit pas de m’importuner de ses demandes. Mais, bien que je lui eusse envoyé de beaux présents, bâti une maison, il ne m’avait jamais payé de retour, et je refusai de lui faire de nouveaux dons. Alvez lui vendit le snider qu’il tenait de moi, plus une quantité de cartouches que ses gens m’avaient prises pendant l’incendie.

Ce sinistre nous retarda encore, par suite des réclamations qu’il fit naître ; cependant tout fut réglé, et le départ eut lieu le 10 juin.