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Lovalé pour chercher de l’ivoire ; de proche en proche, il avait gagné l’Ouroua ; et trop faible pour retourner seul avec sa cargaison, il avait attendu notre caravane afin de se joindre à elle pour traverser l’Oussoummbé et l’Oulônnda.


Un fils de Lounga Mânndi.

Marcher avec moi lui agréait ; mais Alvez devant partir presque immédiatement, il pensa qu’il valait mieux faire route tous ensemble.

Beaucoup de nos compagnons étaient fatigués de ces retards ; mais ils n’osaient pas se fier à leurs propres forces, et attendaient quand même. Je les engageai à se plaindre ; il y eut à ce sujet palabres sur palabres qui n’avancèrent à rien.

Les jours s’écoulaient, nous ne bougions pas. Je résolus, à tout hasard, de partir seul ; les mécontents promirent de me suivre. L’idée de me voir lui glisser entre les doigts mit Alvez en fureur,