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vante, l’avala et fit claquer ses lèvres avec un sentiment de délices. On me dit alors que les chenilles arrivées à cette phase particulière sont regardées comme une grande friandise.

Tous les membres de la caravane étant réunis, j’espérais atteindre la côte sans nouveaux retards, mes hommes, par suite de notre dernière halte, avaient déjà dépensé beaucoup de leur étoffe ; et à moins d’une marche rapide, il était probable qu’ils souffriraient de la faim. Je présumais que, par amour pour eux-mêmes, ils sentiraient le besoin d’arriver promptement ; j’étais dans l’erreur.